De sa main elle nourrie cette tige de plaisirs insoumis
N’en devient que le prolongement de ce fusain idyllique
Quand au mouvement de vas et viens, elle apprivoise ce serpent
Qui se tord devant tant la vigueur d’un mouvement saccadé
N’aura de rémission qu’au moment de se rependre à ses pieds
Dans le funeste vomissement de sa liqueur épaisse et immaculé
Douce et délicieuse absinthe dont sa fleur puisard de sa matrice
Ne pourras en déguster le précieux nectar qu’il lui fut offert en complice.