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Le Roi des Cafards

Je regarde par cette fenêtre ou la buée  à envahit la vitre par une condensation morbide rivale de cette brume qui assoupie la nuit.

C’est ainsi que les ombres dansent sous l’œil amusé de la lune qui étouffe ses angoisses pour asservir les fantômes de son âme.

Je pose mon attention et m’émerveille de ses instant ou le temps s’écoule et joue la chamade avec ses secondes qui se nourrissent de ma vie.

Le tic tac de l’horloge flirte  avec mon passé, passage d’une vie ou la mort programmé de cette existence pèse comme une chape de béton sur mon âme.

Désormais seul sur cette route mes mots n’ont pas  plus d’importance qu’un jet de pierre dans cette abime ou ma passion à perdu la raison.

Mon cœur rythme mes doutes, et cette angoisse se nourrie de ma peur, je saigne au-delà de ma chair et ce qui fut s’estompe avec le silence qui envahit la plaine.

 

Tel un insecte qui  arpente le corridor de la mort

Quand la  démesure enivre le rôle de l’acteur

Pour n’être que le reflet de ce qui fut ainsi  la vie

Je me jette à terre et prie de n’être à sa merci.


Je mesure le temps qu’il lui faudra pour m’écraser

Un périple morbide pour une cause inachevé

Mon existence est telle que j’aurai aimé sourire

Sourire à la vie, juste pour  ne point ainsi mourir.

 

Ed

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