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Hommage à Edgar Allan Poe I

Je découvris ainsi le monde tel qu’il était, la démesure n’était qu’un pis-aller vis à vis de ma vision des choses.
Se morfondre n’était pas une solution et je m’accrochais à l’espoir que cette chose allait me sauver, enfin j’étais crédule et me rendit compte que l’obscurité grandissant dans mon esprit n’était que la face cachée de ma véritable nature.
Le fil des années à me morfondre sur des sujets qui ne valaient guère mon attention m’ont dévié de ce que normalement mon existence était destinée.
Regardant ainsi le passé, je m’étais assoupi, ici dans l’immobilisme le plus total et n’ayant à présent plus qu’à attendre le prochain train:


Ce chat noir est entré dans cette pièce close depuis bien longtemps

Ne se soucie plus de ses habitants en âmes perdues mirages d'antan

Miaule en ce pavanant devant le miroir pour immolé le temps présent

Dans cet espace sombre ou s'accumule la poussière aux effluves d'encens.



Le chat noir à posé sa patte sur le carreau embrumé

Les coussinets de celle-ci laissent la trace du passé

Comme une arabesque les marques en sont imprimés

Dessiné dans un doux ronronnement, puis s'en est aller.



Le chat noir n'est plus qu'une ombre ici

Séparé de son corps vieux, las et meurtri

Sa présence fut ce que néglige le temps

Comme une plainte lâché pour un instant .



Miaulement dédié pour mon cœur déchiré

Je suis devant le dur tribu d’une vie passé

Observant les moments ou ce sont prélassé

Dans les profondeurs ou la vie n’est plus éclairée.



Le chat noir se détache de l’univers de la mort

Son âme n’est plus qu’un reflet du mauvais sort

Et les vers qui songent à se repaitre de son corps

Se réjouissent pour l’instant pour ce qu’il reste encore.



Nous ne sommes que le reflet de notre seul désespoir

Ou les flots de nos maux se dessinent sur ce miroir

Pour ne paraitre qu’au moment ou s’abreuve le soir

Et couvrent nos vies d’un linceul de cette âme si noire.



Je suis enfanter par la pire de cette mélancolie

Elle me tord les viscères , tout ceci sans un cri

Fouille en moi puis découvre ce qui me pourri

S’amuse de savoir qu’elle tient car je suis maudit



De ses cendres fut un temps ou l’exigence était

Comme une appartenance à un monde paraissait

De cette certitude en accomplissant le souhait

D’une vie ou l’oublie se mesure à ce que l’on fait.




Je suis si seul que ce cœur ne cesse de saigner

De toutes ses chaines, elle m’en avait débarrasser

Mais il me manque l’essentiel et de pouvoir continuer

Cet amour qu’elle ne pourra jamais , c’est ainsi me donner.



Le chat noir regarde l’horizon

Je ne me rappelle plus son nom

Il hante mes pensées , ma raison

Et noyant dans l’alcool j’enterre ma passion.

Ed.

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