Mon attachement au style Zappaïen 2

 

Dire que l’on aime la musique de Frank Zappa à mon sens est trop réducteur.

Cette notion effleure à peine l’intellect, car croire que si elle à été composé, exprimé, notifié et exposé de la sorte ne découle pas que de la pure improvisation.

Avez vous déjà essayé en ces temps modernes de produire votre propre ressenti musical, je ne parle pas de composer avec les bonnes règles que l’on connaît, celles qui nous sont parvenu jusqu’ici, enrichi au fur et à mesure que les époques laissaient leur harmonie imprégnée la bonne et simplisme mélodie tonale.

Comment faire un plat succulent avec des mets et des ingrédients qui sont à l’opposé de leurs saveurs intrinsèque, voir de leur nature même.

Peut être alchimiste du son , ou un peu musicalement sorcier notre Frank Zappa.

PascalH

 

Mon attachement au style Zappaïen

 Ce texte n’est que le prolongement de mon attachement au style Zappa, comme « mon Myspace The Wazzoo Machine» il n’a que la prétention de refléter ma vision et compléter ma démarche musicale,

En fait comme beaucoup, je ne partage que l’intérêt qui m’est propre, ne pouvant exprimer mon attachement pour la totalité de l’œuvre car il reste ici encore beaucoup à apprendre.

Serait se déverser dans l’ingratitude de ne retirer que l’essentiel qui nous permet d’évoluer et de transcender l’art.

Le personnage, son attitude, le génie qui l’habite, l’excroissance de son expérience sont les moteurs qui le propulse et qui au bout du compte l’épuise et le détruise.

S’étaler ainsi dans tous les registres, font que dans beaucoup de cas l’être perd pied, par la puissante synergie de l’éparpillement , est-ce que Frank Zappa fut de cela, où bien sa soif et son appétit insatiable fut le générateur de son art, partant d’un mode il en découle une symphonie.

Quand à la quantification de l’excellence , n’est-ce pas le résultat d’une recherche sous la forme emblématique qu’est la musique, ralliant la base du rythme à la forme de la sonorité et de son empreinte musicale , sans oublier l’absence de la durée.

Certains peignent l’univers débordant de mots et d’expressions , chargeant le support musical d’en faire pénétrer l’essence, comme d’autres les notes donneront comme traduction ce langage musical qui sera déchiffré au plus profond de notre esprit.

Les compositeurs comme Edgar Varèse, Igor Stavisky, captant notre attention spirituelle malgré nous ( pas religieuse), développent la sensibilité pour déceler la richesse des sons qui nous entourent, et cette fusion de mouvements contradictoires et antagonistes , nous révèle leurs véritables natures. Ils sont la note, primordiale et éternelle.

PascalH

 

A Frank

On s’habitue à tant de choses, la vie n’est qu’un présent illusoire.
Nos peurs ne se soldent que par des chimères dérisoires.
Le moment que l’on attend sans trop d’impatience
Ce recul de l’absurdité qu’est la mort se dévoile,
Et ainsi nos précieux moment d’existence s’envolent.
Le mois de décembre pour certain ou s’étale un certain bonheur
Ne devient pour d’autres que  le mois d’un sans lendemain.
Le souvenir étrange d’un recommencement
Un trait sur le passé et un silence sur le présent.
Ta musique Frank est bien présente  parmi nous,
Elle régule les battements et les pulsions de ton œuvre
Et le désenchantement aujourd’hui de ses notes
Nous rappelle à cette funeste nostalgie.
Malgré tout et si cela n’est pas  le principal
L’univers nous ramène à ton cosmik debris
D’où ressort ton empreinte  musicale
Celle ci n’est que l’écho d’une guitare qui résonne
Un solo , un message comme pour nous dire
La musique n’est qu’une  continuité .

A frank Zappa