Chargé de napalm, je largue les bombes
Et le souffle sidéral envahit les tombes.
Le regard écourte sa vision d’horreur
Et le pied de la vengeance se pose sur le sol , juste à l’heure.
Plus rien ne sera , plus rien n’est pareil
Et la mort sur toi d’un coin d ‘œil , veille.
Et tu trouve cette vie , replier sur elle même
Planquer là dans ton corps en un curieux dilemme.
A l’abri des tourbillons de cet ouragan qui ravage
Devenant le principal acteur qui arrache avec rage
Lacère ce brouillard épais par cette folie destructrice,
Vole, vole amas de chair rejoint ta mère créatrice.
Qui vient poser cette requête à l’intention des jours meilleurs
Sous le halent des embruns , puissance qui submerge le leurre
Mirage d’un miracle qui sublime l’attente d’une accalmie
Projette dans un incroyable futur le pire fardeau qu’est cette hérésie.
J’entend ce que vous ne voulez voir
Je parjure vos attentes bardées de pouvoirs
Et rien de plus probant ne suffirait à vous aimer
Si dans mon cœur , ma chair ne serait damnée .
Les mots sont ils plus importants quand notre fin s’approche
Et le choix de leurs poids n’usent ils pas de reproche
Sont ils le message d’une certitude
Où l’attitude d’une servitude.
Seul , responsable de cette tragédie
Mon visage reflète l’immense dépit
Mon âme ne retrouvera ce repos éternel
A l’unique pardon pour cette action criminelle.
ph