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  • Le Darfour

    Comment puis je dormir quand loin de moi ce passe

    Pris par la terreur des jours qui passent

    Sans pouvoir s’échapper de cet enfer

    Les enfants, leurs mères, leurs pères.

     

    Dans leurs regards cette flamme s’est éteinte

    Abîmer par les horreurs perpétué sans relâche

    Prisonnier et emprisonner dans l’étreinte

    De leurs corps abandonné à la mort par les lâches.

     

    Après l’amertume de nos actes ignorés

    De ces promesses du bout des lèvres, donner

    Le miroir ou ce dessinais nos reflets c’est fissuré

    Jamais plus nous ne pourrons nous le pardonner.

     

    Ces peuples qui souffrent loin de nous

    Dans l’indifférence la plus totale

    Dans l’oublie le plus sordide

    Qu’avons nous fait aujourd’hui, pour eux.

     

    Croyez vous qu’il s’agisse de déplacer des montagnes

    De s’armer pour lancer l’offensive destructrice

    De frapper encore plus fort le poing sur la table

    En criant , en hurlant à tue-tête la guerre est salvatrice.

     

    Mon cœur n’est plus empli de tristesse

    C’est de cette colère qui emplie mes veines

    De voir ces ignobles créatures se comporter ainsi

    Si pour eux la vie n’as plus de prix

    La leur, n’en a plus aussi.

     

    Pascalh