C’est une forme un peu bizarre
Un peu comme un astre perdu
Restant perché au dessus de la mare
Dans un silence où le bruit fût.
Brillante de toute sa blancheur
Elle trame les rayons qui l’habille
On ne voit d’elle que sa pâleur
Au détriment de son idylle.
Loin de tout être qui aimerai l’ habiter
Attirer par son immense mystère jadis
Elle s’indiffère de nos plus pieuses pensées
Par un clin d’œil ce message qu’elle nous glisse.
L’embrun d’une nuit au reflet argenté
Nous tient en haleine nous déroutant de notre chemin
Puis nous accueille ici dans cette funeste soirée
Pour partager les moments intense avant le matin.
Puis pour ses mères les étoiles dans le ciel que tapisse
Prouvant encore que l’univers est imprévisible en soi
L’horloge du temps dérègle ce qui est et qui résiste
Décompte ainsi au solde de la vie , ceci est sa loi.
Le souffle d’une brise ravage ma nuque
Le col est remonté à présent , tel un duc
Je m’engouffre dans ce brouillard épais
Et comme le lune , ma silhouette disparaît.
pascalh