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Essai 22 avril 2011 03

Tu dépose sur mon cœur ton parfum subtile
Comme une libellule bruisse dans les airs
Laissant dans ce sillage ce chant de sirène
Me glissant à l'oreille que tout t’émerveille.

Tu repose ton corps sur cette étendue sauvage
Où perle les fines gouttelettes de ton amour perdu
Absorbé par le temps qui te tourmente tant
Et laisse aux mirages le pouvoir de t’imaginer.

Tu compose de tes sens le bouquet de ta nuit
Donnant aux autres le soin de séparer les pétales de l'ennui
Au repère de toutes tes années, quand nos âmes seront déchues
Il ne restera que cette marque austère, empreinte de nos sentiments

Tu recherche le preuve de la vérité sur ton véritable ego
Poussant à l’extrême les rites, et les doutes qui te sont confiés
Et tu retourne cette fois sereine sur tes derniers pas
En pensant qu'a jamais l'amour rime avec trépas.

Tu sais maintenant que la peur n'est plus une fin en soit
Et bien que tu dispose ses mots abstrait sur le mur de ta vie
Tu te plongent dans l'absolu des mensonges qui règnent ici bas
Et t'immoler dans les flammes d'un chagrin qui t’emmènera dans l'au delà

PascalH

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