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Essai 3 juin 2011

Devrais je me tenir pour coupable
Tel est mon cœur meurtri en soi
Comme si rien n'était réparable
Pour te faire revenir, enfin à moi,

Que rien ne laisse dicter à ce funeste présage
Pour qui demeure seul d'une réelle destiné
Et fasse de cet état ou rien n'est mirage
Que d'amour fusse ici à nous éclairer,

Est ainsi que les choses se terminent
Du peu qu'elles eurent commencer
A savoir si nos attentes nous dominent
Et que l'absence s'y est imposer,

Nous nous sommes croisé hors de ce monde
Ou nos espérances ont flirté jours et nuits
Faisant de nous ces amants d'une ère féconde
Pour que notre amour s'y retrouve grandit,

Tes larmes le seront pour notre espérance
Qu'elles soient le message de cette attente
Ne laissant plus la peine comme pénitence
A nos pauvres âmes déchues ,

PascalH

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