Les mots sont ils forts, quels que soit leurs sort inné
Les mots deviennent ils faible devant tant de tristesse,
Pour que ces mots flirte avec l’absence de liberté
A force d’être trop largement employés en liesse.
Mais quel doit être notre attitude devant ce courage
Pour définir qu’il n’est point d’actes ni de partage
Quand chacun se retrouve sûr le fait accompli
Plus rien n’est pareil, et la fin est ainsi.
Et ce goût qui erre dans ma bouche
Une amertume sans fin , enfin qui me bouleverse
De me retrouve là, au milieu de ma couche
Le visage dans mes mains , mon corps à la renverse.
Je suis de ceux qui habite en dehors
Il n’est pas de lieu pour conjurer le sort
Les règles basée sur l’amour platonique
On fait de moi, cet être épileptique.
Les spasmes qui parcours mon présent
Ne détiennent en rien le cours de cette vie
Le chemin que je découvre au paysage absent
Renseigne mon cœur sur ce bonheur que tu m’as repris.
La braise de notre amour , foyer d’une vibration exquise
Ne fut que pour te servir, et me confondre à te guise
Plongeant à cet instant dans le puits de l’incertitude
Mes désillusions sur ta sincérité, abrase notre quiétude.
Comment être dupe pour ne pas s’apercevoir
Que l’être aimer devient un jour, un reflet de miroir
Et ce désir ne réside plus que dans une utopie
Et nous plonge à ce moment au plus profond de la folie.
A force de s’apercevoir, on fini par s’oublier
Et les mots fussent sortis d’encensoir ,
Un jour vont se fanés
Et que le reste d’espoir ,
S’évanouira dans le passé.
ph