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Le Miroir

Ce miroir étrange où ce verse des milliers d’images

A chaque secondes, que la vie de nous, partage

Reflet de chaques instants, délivre ce message

Que chaque moments devient la marque de mon âge.

 

Mon corps flottant dans cette atmosphère ,

De bras en bras , de mains en mains, j’erre

Je supporte à peine d’être au dessus de l’abîme

Je regarde ce visage et la peur que je sublime.

 

La vision au cours du temps ce précise, je souris

A cet étrange personnage qui me dévisage et que voici

Qui comme me détaillant, m’inspectant au grand jour

Je m’aperçois que d’un rien, on en affine les contours.

 

C’est l’illusion et l’affirmation d’un beau printemps

Où l’homme naissant n’est encore qu’un enfant,

Et ce regard inquiet qui détaille ce tableau

Ne laisse plus à la mémoire ce terrible fardeau.

 

Peut être qu’un jour de cette présence

Ou chaque mimique soit de connivence

Ne traque plus l’aspect d’une caricature

Et décèle en moi, ma véritable nature.

 

Quand ces traits seront ainsi et devenus grossiers

Et que le temps tronqué à coup sur m’auras marqué

De cette peau d’un coup, levant le voile devenu terne

Vous dévoileras le secret , de ses rides, de mes cernes.

 

Est ce que devant ce douloureux spectacle

Où la vieillesse , ne devient plus un obstacle,

Puise dans le rire l’espoir et parjure le rictus

Le jetant au sol comme un vulgaire détritus.

 

Un jour mon image dans ce monde, n’existera plus

Et mon ombre dans le dédale des tombeaux, se sera perdu

Mon âme ayant fui le corps qui fut son réceptacle

Résonnera de ce message comme une fin d’oracle.

 

Miroir, miroir nie tu l’obscur qui est en moi

Et ne dis pas, que tu ne savais pas pourquoi

Ce temps ne joue pas en vérité pour nous

Et après tout on se doute bien , qu’il s’en fout.

 

La poussière se dépose à nouveau sur le rebord du cadre

Et les moments prisonniers n’en sont plus esclave,

La fissure des années c’est à nouveau engouffrée

Dans l’histoire des souvenirs et de mon passé.

 

ph

 

 

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