Ma chère idylle
Ton rire m’émoustille
J’aimerais me retrouver dans tes bras
Espérant tronquer tout mes rêves d’enfants.
Te chatouiller la plante des pieds
Apres les avoir soigneusement lavées
Pour n’avoir de cesse de les caresser
Jusqu’à même comme un fou, les embrasser.
M’enivrer dans la chaleur de ton cou
Te faire des délices, un peu partout
Explorant ta nébuleuse au goût de miel
Pour me gaver de ton sommeil.
Puis pour te retrouver de bon matin
Eparpillé , statut originelle d’une miette de pain,
Amoureusement tu me ramasse dans ta main
Je te nourris dans l’antre de mon destin.
Ose tu croire que cette vie en soit la cause
Qu’un reflet que l’on dit être autre chose
Tu aimerais que ce temps dévale nos tourments
Et que nos pleurs nous bousculent vers l’avant.
A qui pense tu dédier cet amour pour la vie
Quand tu ne te conforte que dans les cris
Mais c’est seulement le bruit d’une porte close
Maintenant tu as bien mériter ta dose.
Enfin douce Idylle, que voilà
Ta robe n’est pas de cette pure soie
Celle qui laissait paraître notre émoi
Ce rouge à lèvres en est que trop vermeil
Tu parle, je pense et c’est toujours pareil.
Mais qu’est que tu attends de moi
Je ne serais jamais ton prince, ton roi
Que d’aventure de mes mains fripées
De ces amants d’âmes n’attend pas de quartier.
Je laisserai l’empreinte de ma reconnaissance
En ton sein délivré de la joute de mon silence
Et nous goûterons ensemble à cet impitoyable miracle
Sans avoir peur d’être l’auteur de notre spectacle.
Car cette vieillesse d’un seul coup, nous rattraperas
Nous laissant las de l’inconscience débité en petits tas
Deux vieilles idylles resté à cœur ouvert
Digéré par toute une armé immonde petits vers .
Quand le chant n’est plus en quête d’unisson
Puis je encore crier , réalisant la puissance de ton nom
Le ciel aura enfin compris que dans cet espace ouvert
Ce droit de regard et nous jugeant comme grabataires.
ph