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Univers absurde

 

Le saint des seins m'est apparu un soir de juin,

Quand toute lumières éblouissantes c'était éteintes

Comme des comètes fusionnant dans mon esprit scabreux

Donnant à manger aux scarabées de ma conscience

Quand rien n'était encore fondé , quand rien n'était encore,

Le souffle ne régnait pas ici et cette image se dessinait

Les larmes de ma vie se déversaient dans le chapeau du monde

Elles auraient envahie le méandre de mon inutilité

Si le temps joue avec l'idée de ma mort innée

Cachant la peur tout au fond dans sa poche

Ne fasse de moi le saltimbanque de ma misère

Ou tout n'est pas comme voulais le roi des glaires

Et me faire disparaître dans son mouchoir d'étoiles

Me déposer dans la robe de son firmament

Comme cette écharpe vermeil qui orne son cou.

Me voici enfin devant le fait accomplie

Regorgeant d'une amère rancœur

Mon cœur se broie dans le récipient de l'infini

Et invite mon âme à revenir dans ce corps centenaire

Je ne suis pas le clown de vos envies

De mon nez coule les pleurs de ma vie

Et je demande l’aumône aux manchot de l'oublie

Qu'ils me donnent leurs peurs et cette hérésie

Pour faire de moi le sauveur dans un cri

En échappant aux rêves qui les ont trahis,

C'est dans cet univers que je demeure

Et bien que tout ce passe à l'intérieur,

Je crois que vous n'avez rien compris.

PascalH

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