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  • Essai 18 aout 2011

     

    Ma mort est déjà à ce jour si bien programmée

    Qu'elle en devient unique et s’imprègne en mes fibres

    Depuis ma naissance elle attend patiemment cette heure

    Désignant du doigt la seconde désignant cette fatalité.

    Elle se rit de mes maux, de mes peurs, de mes angoisses

    Insidieuse elle est la fin et le début me suivant à la trace.

    Comment peux on s'en conjurer et retrouver ainsi la face

    Devant tant de mots que l'on laisse agir comme une farce.

    Et pourtant la vie s'écoule et s'agite imperturbable vers l'oubli

    Volant tout espoir à ce corps qui n'en finit pas de vieillir.

    Si tu doit devenir la maîtresse de mon âme ne te cache pas

    Sachent que mes rêves seront plus fort que ton règne ici bas,

    Et même si tel le couperet quand le moment sera venu

    Je te jetterai à la face mon mépris puisque tu m'as confondu.

    Sache que ce précieux temps qui s'évapore malheureusement ainsi

    N'appartient qu'a ce vide que chaque jours nous remplissons

    Et bien que règne la confusion dans l'ordre de choses d'ici.

    Nos regard se croisent sans que nous nous voyons,

    Plus rien à part cet accord que nous aurions convenu

    Ne tranche le fil d’existence de ce moment inconnu,

    Puis sans donner suite au simulacre d'une délivrance

    Je pose mes pieds sur le rebord de ta potence.

     

    PascalH

  • Essai 11 aout 2011

     

    Je suis enfermé dans cette prison chimérique

    Ou l'être que je suis se nourrie d'amour utopique

    Dévorer pas mes sentiments je suis las de mes sens

    Ne pouvant espérer que mes larmes t 'encense,

     

    Poursuivant ce chemin qui m’emmène vers l'absence

    De cet être qui fut jadis ma raison d' existence

    Je n'ai fait de compter les jours qui nous séparent

    A croire que les heures me cachent la vie qui part,

     

    En faisant de moi cet âme seule sur cette terre

    Tu déchaîne en moi ses maux qu'il me faut taire

    Poursuivie par l'image de ce corps qui me hante

    De ses nuits ou ses rêves bouleversants , me tourmente

    PascalH