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Le combat

Le choc dut être si grand

Quand voyant ces corps gisant

je sus alors à ce moment

que la bataille fut celle du sang.

Les glaives sur son parcours

Taché de l’acte en cours

Attendent là , sans recours

Le moment de leurs retours.

La chair à vif , pitance offerte

Aux dieux du ciel, gages de leurs perte,

Aiguise le regard ,la vision entrouverte

D’une âme à l’instant inerte.

Déchiqueté par l’appétit des corbeaux

Repas gracieusement prisé par assaut

Répétant la bataille pour chaques lambeaux

Dans un déchaînement de cri et d’actes bestiaux.

Nos regards se croisent sur cette image qui m’effraie

La forme est elle que la peur réside à jamais

Dans cet affront ,là où la mort se satisfait

De nos déchirement perpétuel, elle est aux aguets.

La sol en est imprégnée, de cet odeur, de cette fratricide destinée

Qui en serrât pour l’éternité, dans sa chair imprégné

Aux attentes , prostrée dans la noirceur maculée

Qui nous glisse inexorablement vers l’obscurité .

Le pourrissement de nos os, en est le prix

Jamais ne sous estime mon ennemie

Que nos joutes soient tel l’infamie

Plaie béante d’une longue agonie .

 

Suis je encore en ce monde qui s’éteint avec moi

Les bruits me semble si lointain à présent, à mi voix

Je m’évanouis dans cet épais brouillard , curieux endroit

Où mes restes funèbres seront le guide de mon trépas.

Le combat fut mortel

Et ma destinée sans pareil

La fin annoncée est éternelle

La sentence est bien réelle.

 

ph

 

 

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