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Les mots à découvert

A force de l’évoquer en son nom

Le mot devient un rite, comme un pardon

Un risque tel, qu‘il flirte la déraison

L’empreinte même d’une compassion.

Le besoin de l’écriture est ainsi

Quand la couleur des mots dissipe toute envie

Roulant ceux ci vers les abîmes, par dépit

Les restes ne sont pas ceux des incompris.

La vision des choses, se retient d’elle même

Poursuivant le cours de sa mutation

Elle découvre cette peur qui recèle

La vérité et la trajectoire de sa mission.

Puisant dans les profondeur du néant

Elle redouble d’efficacité sur l’horreur

Et remet au goût du jour se levant

Vers les horizons devenant son leurre.

Puis dans un sursaut tel le chacal

Elle détourne de sa nuit , ce reflet

Accompagné par un long et profond râle

Découpe d’un acte imaginaire, cet amour défait.

Le repos devient une quête , pour cet achèvement

Ou chaque rivalité est la somme des erreurs commise

Le risque en est à la requête qui désigne l’aboutissement

D’un retournement d’attitude , ironie d’une crise.

Je reste pantois devant tant d’incertitude

La lenteur de mon esprit dénonce ma maladresse

Il m’en faudrait plus pour masquer ma solitude

Et laisser cours à l’envahissement de la tendresse.

Le sort n’est pas troqué

La vie n’est pas acquise

Le mort n’est pas dompté

Qu’ont se le dise

ph

 

 

 

 

 

 

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