La passion doit elle ce limiter au seul choix
Où à quelques formules que l’on conçoit
Pour que sa trajectoire prenne le risque sans savoir
Sans se corrompre de cet esprit qu’est le concevoir
Qui pourrais le comprendre aujourd'hui
Quand de mon seul regard je poursuit
Cette étrange idée , représentant cette couleur éblouissante
Je puise en elle la puissante douceur qui devient enivrante.
Puis cette distance qui écume ma passion
Cette mer ,dont je vous tairais le nom
De cette folie qui dans le tourment arrache mon cœur
Puis dans le brasier de la douleur, se consume à terre
Puis dévalant cette colline, pris par l’élan de mon désir
Les buissons ardents de la vie que mon envie déchire
De mon pied , je prend le risque de fouler l’atmosphère
Le porte est ouverte aux rites dont l’humain n’a que faire
La douleur de ton absence devient comme une plaie ouverte
Ou l’éponge gorgé du vinaigre de cette affreuse découverte
Je me retrouve dans cette démesure où tout est immaculé
Restant sublimé comme un simple miraculé
Prêchant l’apocalypse , je me dirige vers les abîmes
Quand chaque prière qui n’est que le reflet d’une rime
Ce mélange infime de cette grandeur de la peur
Où chaque regret n’est que le cri d’une sœur
Comment pourrais encore lever les yeux
Pour attendre que l’acte promis des dieux
Ne vienne endeuiller les rivages ténébreux
L’amoncellement de nos corps enlacés
Sur la terre de ses âmes répudiées
Je pose le genou gage de ma soumission
Echange de cette sentence en acte de purification
Conscient que la mort me guette,
Aujourd’hui elle s’apprête
M’observant , immobile dans l’ombre
Prête à sortir de cet univers sombre
Me désigne comme sa proie,
Le doigt pointé vers moi
La loi, celle du plus fort
Tel en sera mon sort
Sur le chemin où tout est perdu
Les anges sont à nouveau déchus.
ph