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La destiné

Plus j’avance et plus la vie me pousse vers la sortie

Pas comme un coup de pouce, celui que l’on aurais envie

Elle alimente la perdition de ce sommeil sans revenir

Cachant ainsi le peu d’espoir de cette détresse pour en finir.

 

Puis d’un puissant revers qui vous assomme d’un coup

Elle me précipite à terre , et je pleure à genoux

Mon regard se lève pour implorer son pardon

Cette faiblesse qu’elle tolère et absout cet affront.

 

Dois je en perdre le sourire, devant tant de naïveté

Je crois bien qu’il faut en rire, de ce sort ainsi jeté.

Feindre de ne s’intéresser au spectacle de ma mort

Pour en détourner à jamais le destin qui me dévore.

 

Il n’y à maintenant que les morts qui m’intéresse

Ils errent en force dans ce cimetière sans cesse

Car devenant à l’avenir mes prochains compagnons

Je porte en moi l’usage de leurs propre noms .

 

Ma nouvelle patrie sera la fournaise de l’enfer

Et à l’instant ou brûlera mon âme, je n’aurai que faire

De vos cantiques , de vos psaumes, de vos futiles chants

Punis de l’hérésie, incroyable fardeau des vivants

.

Est ce encore une plainte avide de prose

Comme ce mal en sursit qui en est la cause

Bouscule de toute attente , vers la folie de cet esprit

Nébuleuse qui dévore le peu de reste de cette vie.

 

Croyant frapper dans cette main qui me donne la victoire

Je me cherche encore , dans ce brasier unique le reste d’un espoir

Le tête pleine de cet idéal qui me pousse vers le néant

Je lâche enfin le peu d’espoir qui me garde ici présent.

 

ph

 

 

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