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Job apocalypse 80

 

Je trempe mon pain blanc dans le bol de l’infini

Univers sans trace et latent, où rien ne ce passe ici

Déboule vers l’absurde où est écrit l’origine des mots

Injures, cris basculant vers ce monde distillant les maux.

 

De cette vision qui n’est plus un parjure

Le sang nourri les dieux , il en est que plus pur

Que cette couleur à cette absence d’état

Demeure le lapsus, proverbe d’un émoi.

 

Suis je encore sur de cette vérité

Plus rien à ce moment n’est calculé

Comment puiser la force qui se meurt

Quand cette attente , est ce là le leurre.

 

Qui pourrais encore parler de sagesse

Quand rien ne transforme cet hommage en liesse

Le cœur n’est plus seul responsable de cette méprise

Comment et quel oreille aimerai que l’on lui dise.

 

Les jeux du cirque ne sont plus comme avant

Et ce flambeau qui crépitent nous rappelle ce serment

L’horreur que l’on traîne devant cette foule qui acclame

Alimente cette douleur qui deviendra l’unique drame.

 

Seule la preuve de cet incommensurable dialogue

Entre les clones d’un univers et leurs discours apologue

Dans cette arène ou les coups se mêlent , entrechoque les âmes

Déversoir du liquide amer , fiel qui résulte d’un blâme.

 

Je ne pourrais étancher ma soif de savoir

Comment pourrais ne plus encore y croire

Le peu d’année qu’il me reste à vivre

En serviteur du mot, pour vous le dire.

 

ph

 

 

 

 

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