La révolution de l’être est si proche , que je peux sentir
Elle se dévoile dans cet opprobre, que chacun doit nourrir .
Dans le dédale d’une mort annoncée, elle est en déroute
De la véritable pensée et quoi qu’il en coûte.
Et mon regard se pose à la mesure de son agonie
De ces larmes qui coulent comme l’on interdit
Sont à la mesure de cet échec démesuré
Plongeant dans l’attente de l’acte imaginé.
Je reste là, et lascivement mon esprit
Prend en compte la démesure de la vie,
L’instant est à présent dans ce futur
Ou l’acte frappe d’un coup dur.
Le combat n’est plus ici
Il se rivalise avec l’ennui
Le monde cherche ses convictions
Pousser par toutes les passions.
La boite de pandore est ouverte
Nous sommes arc-bouté sur son couvercle
Mais nul ne pourras la refermer
Car dans nos chairs, le destin est scellé.
Avant que le sol ne se dérobe sous nos pieds
Nos âmes nous seront à jamais retirer,
Nos ailes devront être déchirées
Dévoilent ainsi , le sordide trophée
D’un règne ou les morts se maudissent
Ou la peur nous servira d’office
Quand le dernier mot sera donné
En gage d’une mort programmée.
Seul au rivage de cet absolu remous
L’espérance est elle au rendez vous
Un jour peut être
L’acte va renaître.
ph