Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Mon attachement au style Zappaïen

     Ce texte n’est que le prolongement de mon attachement au style Zappa, comme « mon Myspace The Wazzoo Machine» il n’a que la prétention de refléter ma vision et compléter ma démarche musicale,

    En fait comme beaucoup, je ne partage que l’intérêt qui m’est propre, ne pouvant exprimer mon attachement pour la totalité de l’œuvre car il reste ici encore beaucoup à apprendre.

    Serait se déverser dans l’ingratitude de ne retirer que l’essentiel qui nous permet d’évoluer et de transcender l’art.

    Le personnage, son attitude, le génie qui l’habite, l’excroissance de son expérience sont les moteurs qui le propulse et qui au bout du compte l’épuise et le détruise.

    S’étaler ainsi dans tous les registres, font que dans beaucoup de cas l’être perd pied, par la puissante synergie de l’éparpillement , est-ce que Frank Zappa fut de cela, où bien sa soif et son appétit insatiable fut le générateur de son art, partant d’un mode il en découle une symphonie.

    Quand à la quantification de l’excellence , n’est-ce pas le résultat d’une recherche sous la forme emblématique qu’est la musique, ralliant la base du rythme à la forme de la sonorité et de son empreinte musicale , sans oublier l’absence de la durée.

    Certains peignent l’univers débordant de mots et d’expressions , chargeant le support musical d’en faire pénétrer l’essence, comme d’autres les notes donneront comme traduction ce langage musical qui sera déchiffré au plus profond de notre esprit.

    Les compositeurs comme Edgar Varèse, Igor Stavisky, captant notre attention spirituelle malgré nous ( pas religieuse), développent la sensibilité pour déceler la richesse des sons qui nous entourent, et cette fusion de mouvements contradictoires et antagonistes , nous révèle leurs véritables natures. Ils sont la note, primordiale et éternelle.

    PascalH

     

  • Univers absurde

     

    Le saint des seins m'est apparu un soir de juin,

    Quand toute lumières éblouissantes c'était éteintes

    Comme des comètes fusionnant dans mon esprit scabreux

    Donnant à manger aux scarabées de ma conscience

    Quand rien n'était encore fondé , quand rien n'était encore,

    Le souffle ne régnait pas ici et cette image se dessinait

    Les larmes de ma vie se déversaient dans le chapeau du monde

    Elles auraient envahie le méandre de mon inutilité

    Si le temps joue avec l'idée de ma mort innée

    Cachant la peur tout au fond dans sa poche

    Ne fasse de moi le saltimbanque de ma misère

    Ou tout n'est pas comme voulais le roi des glaires

    Et me faire disparaître dans son mouchoir d'étoiles

    Me déposer dans la robe de son firmament

    Comme cette écharpe vermeil qui orne son cou.

    Me voici enfin devant le fait accomplie

    Regorgeant d'une amère rancœur

    Mon cœur se broie dans le récipient de l'infini

    Et invite mon âme à revenir dans ce corps centenaire

    Je ne suis pas le clown de vos envies

    De mon nez coule les pleurs de ma vie

    Et je demande l’aumône aux manchot de l'oublie

    Qu'ils me donnent leurs peurs et cette hérésie

    Pour faire de moi le sauveur dans un cri

    En échappant aux rêves qui les ont trahis,

    C'est dans cet univers que je demeure

    Et bien que tout ce passe à l'intérieur,

    Je crois que vous n'avez rien compris.

    PascalH