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Poèmes et Pensées - Page 3

  • Textes 2011-2012 003

    Puis je pousse la porte pour le trépas de mes pensées
    Ou flirte l’obsession rimes aux maux de mes idées
    Pour un règne au creux de cette folie qui ainsi te ronge
    Mes yeux pleurent ce destin dont tu t’es fait le songe.

     

    Traversant ce désert ou ton âme se brise en désespoir
    Sur les écueils d’un amour, idylle futile et illusoire
    Tes souvenirs semblent n’être qu’une piètre compensation
    Pour cet apôtre qui te donna l’absence d’une véritable raison.

     

    Sur ton corps je déposerai les pétales de toute une vie
    Puis de ton âme que je veux à moi pour l’éternité
    J’apposerai les fers de mon obligeance, c’est ainsi
    Pour recouvrir ton corps de mes plus tendre baisés.



    Nous habillons notre esprit de tant d’effets
    Que nous en oublions l’essentiel
    Ce qui fut notre commencement
    Et ce que l’on appréhende de la fin.



    Le parc de mes pensées est tombé en panne
    Fort d’un no man’s land il ne me reste rien
    Que ce gout amer d’une bouche qui réclame
    Une nuit de fantasme sans lendemain.


    PH

  • Textes 2011-2012 002

    De sa main elle nourrie cette tige de plaisirs insoumis

    N’en devient que le prolongement de ce fusain idyllique

    Quand au mouvement de vas  et viens, elle apprivoise ce serpent

    Qui se tord  devant tant la vigueur d’un mouvement saccadé

    N’aura de rémission qu’au moment de se rependre   à ses pieds

    Dans le funeste vomissement de sa liqueur épaisse et immaculé

    Douce et délicieuse absinthe dont  sa fleur puisard de sa matrice

    Ne pourras en déguster le précieux nectar qu’il lui fut offert en complice.  

  • Textes 2011-2012 001

    Mon lit c’est fait d’amertume
    A t’attendre chaque nuit ainsi
    De ses draps qui n’auront de fortune
    Que les plis de ton absence ici.

    Est-ce du à ce terrible mal être que je fus 
    Dans cette incapacité de paraitre que je ne pus
    T’aimer de cette façon que nul être jamais ne sus
    Et qu’il me faut à présent disparaitre, tel qui ne fut vu. 

    PascalH