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Poèmes - Page 17

  • Essai 21 mai 2011

    J'aurais voulu rester le poète d'un soir
    Mais mes vers ne sont plus qu’illusoires
    J’aurais aimé rester celui qui un jour t'as séduite
    Mais le temps n'as pas su nous donner de suite
    J'aurais voulu rester cet amant de toujours
    Mais de notre horizon tu en avait fait déjà le tour
    J'aurais aimé t'offrir plus qu'il n'en fut pour t’encenser
    Mais de l'immensité de ton plaisir n’ai je songé à l'apprivoiser,
    J'aurais voulu être l'unique amour de ta vie
    Mais c'est dans ce brasier que tout c'est consumé
    J'aurai aimé rester le compagnon que tu espérais
    Mais la vie n'as rien voulu savoir et me voilà brisé
    J'aurai voulu peindre sur le tableau de ta jeunesse
    Mais ma main ne pu se révéler pour en trouver l'ivresse
    J'aurai aimé découvrir toute cette joie de vivre
    Mais je suis maintenant comme un bateau ivre
    J'aurai voulu être de ceux qui te louange
    Mais ma voix m'offusque à présent et m'est étrange
    J'aurai aimé te sécher tes larmes pour ce pardon
    Mais ma cœur en as perdu tout espoir et sombre dans la déraison
    J'aurai voulu te couvrir de ses baisers que l'on offre qu'une fois
    Mais mon âme c'est déchirer sur les rochers de mon profond désarroi
    J'aurai aimé m'offrir à ton salut pour te reconquérir
    Et mettre toutes les louanges à tes pieds rien que pour ton plaisir
    Mais les marques d'amour que tu m'avais confié ont finie pas se dissiper
    Car sur les flots de cette passion notre navire sur la grève c'est échoué
    Et je suis devenu le martyr du poids de mes sentiments ensablés
    Mon existence n'est plus que le fardeau de ce corps épuiser, lassé
    Et pourrais je encore faire face à la peur de cette raison fatigué
    Que n'ai je fait, que n'ai je su , que n'ai je accompli
    Et que reste il de la grandeur de toute une vie.

     

    PascalH

  • Univers absurde

     

    Le saint des seins m'est apparu un soir de juin,

    Quand toute lumières éblouissantes c'était éteintes

    Comme des comètes fusionnant dans mon esprit scabreux

    Donnant à manger aux scarabées de ma conscience

    Quand rien n'était encore fondé , quand rien n'était encore,

    Le souffle ne régnait pas ici et cette image se dessinait

    Les larmes de ma vie se déversaient dans le chapeau du monde

    Elles auraient envahie le méandre de mon inutilité

    Si le temps joue avec l'idée de ma mort innée

    Cachant la peur tout au fond dans sa poche

    Ne fasse de moi le saltimbanque de ma misère

    Ou tout n'est pas comme voulais le roi des glaires

    Et me faire disparaître dans son mouchoir d'étoiles

    Me déposer dans la robe de son firmament

    Comme cette écharpe vermeil qui orne son cou.

    Me voici enfin devant le fait accomplie

    Regorgeant d'une amère rancœur

    Mon cœur se broie dans le récipient de l'infini

    Et invite mon âme à revenir dans ce corps centenaire

    Je ne suis pas le clown de vos envies

    De mon nez coule les pleurs de ma vie

    Et je demande l’aumône aux manchot de l'oublie

    Qu'ils me donnent leurs peurs et cette hérésie

    Pour faire de moi le sauveur dans un cri

    En échappant aux rêves qui les ont trahis,

    C'est dans cet univers que je demeure

    Et bien que tout ce passe à l'intérieur,

    Je crois que vous n'avez rien compris.

    PascalH

  • Essai avril 2011 008

    Ce mur ou s'écoule le sang des impies
    De part et d'autre aspire ce temps à l'infini
    Les êtres qui se déchirent dans de fratricide combat
    Ont perdu leurs âmes dans ce royaume ici bas,

    Dans le fracas et la brutalité les corps ensanglantés
    S'entasse comme la lie de ses vies ainsi jetés
    Ici la mort érige et dicte de son glaive la souffrance
    Vois ce spectacle puis déchire la chair comme pitance,

    Entend tu les gémissements comme un ode à l'horreur
    Déverse son lot de misère en ce langage de peur
    Puis atteste de cette folie d'un génocide orchestrer
    Tél un culte à la souffrance par ses coups portés,

    Les larmes du ciel sont perlées de leurs sang
    Se mélange à la terre comme deux amants
    Enlace dans son linceul la chair des mourants
    Pour qu’à jamais leurs actes s’inscrivent dans le temps,

    PascalH