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Poèmes - Page 31

  • Le Darfour

    Comment puis je dormir quand loin de moi ce passe

    Pris par la terreur des jours qui passent

    Sans pouvoir s’échapper de cet enfer

    Les enfants, leurs mères, leurs pères.

     

    Dans leurs regards cette flamme s’est éteinte

    Abîmer par les horreurs perpétué sans relâche

    Prisonnier et emprisonner dans l’étreinte

    De leurs corps abandonné à la mort par les lâches.

     

    Après l’amertume de nos actes ignorés

    De ces promesses du bout des lèvres, donner

    Le miroir ou ce dessinais nos reflets c’est fissuré

    Jamais plus nous ne pourrons nous le pardonner.

     

    Ces peuples qui souffrent loin de nous

    Dans l’indifférence la plus totale

    Dans l’oublie le plus sordide

    Qu’avons nous fait aujourd’hui, pour eux.

     

    Croyez vous qu’il s’agisse de déplacer des montagnes

    De s’armer pour lancer l’offensive destructrice

    De frapper encore plus fort le poing sur la table

    En criant , en hurlant à tue-tête la guerre est salvatrice.

     

    Mon cœur n’est plus empli de tristesse

    C’est de cette colère qui emplie mes veines

    De voir ces ignobles créatures se comporter ainsi

    Si pour eux la vie n’as plus de prix

    La leur, n’en a plus aussi.

     

    Pascalh

     

     

     

     

  • Son reflet

    C’est une forme un peu bizarre

    Un peu comme un astre perdu

    Restant perché au dessus de la mare

    Dans un silence où le bruit fût.

     

    Brillante de toute sa blancheur

    Elle trame les rayons qui l’habille

    On ne voit d’elle que sa pâleur

    Au détriment de son idylle.

     

    Loin de tout être qui aimerai l’ habiter

    Attirer par son immense mystère jadis

    Elle s’indiffère de nos plus pieuses pensées

    Par un clin d’œil ce message qu’elle nous glisse.

     

    L’embrun d’une nuit au reflet argenté

    Nous tient en haleine nous déroutant de notre chemin

    Puis nous accueille ici dans cette funeste soirée

    Pour partager les moments intense avant le matin.

     

    Puis pour ses mères les étoiles dans le ciel que tapisse

    Prouvant encore que l’univers est imprévisible en soi

    L’horloge du temps dérègle ce qui est et qui résiste

    Décompte ainsi au solde de la vie , ceci est sa loi.

     

    Le souffle d’une brise ravage ma nuque

    Le col est remonté à présent , tel un duc

    Je m’engouffre dans ce brouillard épais

    Et comme le lune , ma silhouette disparaît.

     

    pascalh

  • Rien de nouveau

    Comment juger de si peu de valeur,
    Car un sou est un sou de labeur.
    Plonge ta main au fond de ma bourse
    Tu l’estime à quel niveau cette source.

    Qui et de quel droit somme nous ainsi taxé
    Que d’écu à même nous nous voyons à verser
    Et quand bien cela est une obligation volontaire
    Pour qu’elle raison nous devrions nous taire.

    Comme les époques ce ressemble à ce point,
    La misère au rendez vous du quotidien
    Qui en est responsable face à cette démesure
    Ou l’on prend à celui qui travaille si peu où si dur.

    Il fut un temps où la république parlait ainsi
    Que ce temps révolu, loin du pain moisi
    Ou la nation n’était plus qu’une référence
    Plus de monarchie à se bourrer la panse.

    Mais démocratie, tu nous à menti,
    Les Nanti l’on pris
    Le pouvoir et le fric aussi.

    PH