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Poèmes - Page 32

  • Paradoxe

    Doux pays comme on te l’as souvent dis
    Cette politique à fait de moi ton ami
    Je n’ai d’attrait qu’à te plaire
    Ne fusse que l’on me considère
    Comme créature celle que l’on nomme cerbère.
    Mes paroles sont elles si gauches
    Blessant ainsi nobles esprits, et de bonne cause.
    Que de ma droiture digne d’inertie
    Reflète l’idée d’actes maudit.
    Qu’il en soit ainsi et que même si l’histoire
    Fasse de moi le tartufe de ce siècle
    Je serais encore plus digne d’y paraître
    Et si une opinion ne se dégage de cette attitude
    Le poids pesant me dirigeras à ce moment vers la solitude.
    Puis je enfin te faire comprendre que mes maux
    Ne seront de juste cause , ainsi résonne ces mots.
    Ph

  • Idylle

    Ma chère idylle

    Ton rire m’émoustille

    J’aimerais me retrouver dans tes bras

    Espérant tronquer tout mes rêves d’enfants.

     

    Te chatouiller la plante des pieds

    Apres les avoir soigneusement lavées

    Pour n’avoir de cesse de les caresser

    Jusqu’à même comme un fou, les embrasser.

     

    M’enivrer dans la chaleur de ton cou

    Te faire des délices, un peu partout

    Explorant ta nébuleuse au goût de miel

    Pour me gaver de ton sommeil.

     

    Puis pour te retrouver de bon matin

    Eparpillé , statut originelle d’une miette de pain,

    Amoureusement tu me ramasse dans ta main

    Je te nourris dans l’antre de mon destin.

     

    Ose tu croire que cette vie en soit la cause

    Qu’un reflet que l’on dit être autre chose

    Tu aimerais que ce temps dévale nos tourments

    Et que nos pleurs nous bousculent vers l’avant.

     

    A qui pense tu dédier cet amour pour la vie

    Quand tu ne te conforte que dans les cris

    Mais c’est seulement le bruit d’une porte close

    Maintenant tu as bien mériter ta dose.

     

    Enfin douce Idylle, que voilà

     

    Ta robe n’est pas de cette pure soie

    Celle qui laissait paraître notre émoi

    Ce rouge à lèvres en est que trop vermeil

    Tu parle, je pense et c’est toujours pareil.

     

    Mais qu’est que tu attends de moi

    Je ne serais jamais ton prince, ton roi

    Que d’aventure de mes mains fripées

    De ces amants d’âmes n’attend pas de quartier.

     

    Je laisserai l’empreinte de ma reconnaissance

    En ton sein délivré de la joute de mon silence

    Et nous goûterons ensemble à cet impitoyable miracle

    Sans avoir peur d’être l’auteur de notre spectacle.

     

    Car cette vieillesse d’un seul coup, nous rattraperas

    Nous laissant las de l’inconscience débité en petits tas

    Deux vieilles idylles resté à cœur ouvert

    Digéré par toute une armé immonde petits vers .

     

    Quand le chant n’est plus en quête d’unisson

    Puis je encore crier , réalisant la puissance de ton nom

    Le ciel aura enfin compris que dans cet espace ouvert

    Ce droit de regard et nous jugeant comme grabataires.

     

    ph

     

  • Le Miroir

    Ce miroir étrange où ce verse des milliers d’images

    A chaque secondes, que la vie de nous, partage

    Reflet de chaques instants, délivre ce message

    Que chaque moments devient la marque de mon âge.

     

    Mon corps flottant dans cette atmosphère ,

    De bras en bras , de mains en mains, j’erre

    Je supporte à peine d’être au dessus de l’abîme

    Je regarde ce visage et la peur que je sublime.

     

    La vision au cours du temps ce précise, je souris

    A cet étrange personnage qui me dévisage et que voici

    Qui comme me détaillant, m’inspectant au grand jour

    Je m’aperçois que d’un rien, on en affine les contours.

     

    C’est l’illusion et l’affirmation d’un beau printemps

    Où l’homme naissant n’est encore qu’un enfant,

    Et ce regard inquiet qui détaille ce tableau

    Ne laisse plus à la mémoire ce terrible fardeau.

     

    Peut être qu’un jour de cette présence

    Ou chaque mimique soit de connivence

    Ne traque plus l’aspect d’une caricature

    Et décèle en moi, ma véritable nature.

     

    Quand ces traits seront ainsi et devenus grossiers

    Et que le temps tronqué à coup sur m’auras marqué

    De cette peau d’un coup, levant le voile devenu terne

    Vous dévoileras le secret , de ses rides, de mes cernes.

     

    Est ce que devant ce douloureux spectacle

    Où la vieillesse , ne devient plus un obstacle,

    Puise dans le rire l’espoir et parjure le rictus

    Le jetant au sol comme un vulgaire détritus.

     

    Un jour mon image dans ce monde, n’existera plus

    Et mon ombre dans le dédale des tombeaux, se sera perdu

    Mon âme ayant fui le corps qui fut son réceptacle

    Résonnera de ce message comme une fin d’oracle.

     

    Miroir, miroir nie tu l’obscur qui est en moi

    Et ne dis pas, que tu ne savais pas pourquoi

    Ce temps ne joue pas en vérité pour nous

    Et après tout on se doute bien , qu’il s’en fout.

     

    La poussière se dépose à nouveau sur le rebord du cadre

    Et les moments prisonniers n’en sont plus esclave,

    La fissure des années c’est à nouveau engouffrée

    Dans l’histoire des souvenirs et de mon passé.

     

    ph