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Poèmes - Page 36

  • A mon neveu

    Les mots sont soulevés,

    un à un en cadence,

    comme un bijou précieux,

    un peu comme une danse

    le ballet des jours heureux.

    Le regard humide,

    L’œil collé à la glace

    J’imagine cette place

    Dans l’espace où maintenant

    tu réside.

    Plus qu’un rayonnement,

    Plus qu’un sourire,

    C’est le plaisir, le bonheur,

    Le plus profond d’un souvenir

    Pour te le dire.

    Quand chacun de ces instants

    Où le poids de cette douleur

    Mon cœur transporte ton sourire

    Mes larmes sèchent et s’évaporent

    Dans un soupir.

    Place ton âme plus près de moi

    Et de cet ombre qui me calme

    Sérénité de chaque instant

    Je pense très fort à toi.

    Le chant des oiseaux me réconforte,

    De leurs doux et apaisant discours,

    Ils font de toi l’image forte

    Où dans nos cœurs tu as ta place

    Oui , pour toujours.

     

    Florian (1992-2003)

     

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  • Les mots à découvert

    A force de l’évoquer en son nom

    Le mot devient un rite, comme un pardon

    Un risque tel, qu‘il flirte la déraison

    L’empreinte même d’une compassion.

    Le besoin de l’écriture est ainsi

    Quand la couleur des mots dissipe toute envie

    Roulant ceux ci vers les abîmes, par dépit

    Les restes ne sont pas ceux des incompris.

    La vision des choses, se retient d’elle même

    Poursuivant le cours de sa mutation

    Elle découvre cette peur qui recèle

    La vérité et la trajectoire de sa mission.

    Puisant dans les profondeur du néant

    Elle redouble d’efficacité sur l’horreur

    Et remet au goût du jour se levant

    Vers les horizons devenant son leurre.

    Puis dans un sursaut tel le chacal

    Elle détourne de sa nuit , ce reflet

    Accompagné par un long et profond râle

    Découpe d’un acte imaginaire, cet amour défait.

    Le repos devient une quête , pour cet achèvement

    Ou chaque rivalité est la somme des erreurs commise

    Le risque en est à la requête qui désigne l’aboutissement

    D’un retournement d’attitude , ironie d’une crise.

    Je reste pantois devant tant d’incertitude

    La lenteur de mon esprit dénonce ma maladresse

    Il m’en faudrait plus pour masquer ma solitude

    Et laisser cours à l’envahissement de la tendresse.

    Le sort n’est pas troqué

    La vie n’est pas acquise

    Le mort n’est pas dompté

    Qu’ont se le dise

    ph

     

     

     

     

     

     

  • Le devenir

    Voici tant de jours à se découvrir

    Le soir seul se donne à sourire

    Quand la vie dure jusqu’au soupir

    Peut on en rire à n’en plus finir

    De cet amour reste le loisir

    Comment amis aurions nous pu le dire

    De ces enfants qui sont le point à partir

    Et ces moments qui nous déjouent du pire.

    Comment aimer sans se retenir

    Comment savoir sans se découvrir

    Comment s’étreindre sans se mentir

    Comment comprendre notre avenir

    Puisse mon ignorance ne pas te faire souffrir

    De ma présence, là ou elle devais te soutenir

    De mes angoisses qui te ferons rougir

    De cette peur , celle de mon devenir.

    Bien que mes mots sont au cœur de mon ressentir

    Que de ses moments brillent au présent du souvenir

    Comme cette absence que je ne peu définir

    De ton amour discret, celui que je devais découvrir.

     

    Peut on se pardonner, à soi et aux autres

    Que dans l’absolu ou demeure le faute,

    Rien ne pourras témoigner sans parjures, sans apôtres

    Que cet amour sincère est bien le notre.

    ph