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Poèmes - Page 37

  • Le combat

    Le choc dut être si grand

    Quand voyant ces corps gisant

    je sus alors à ce moment

    que la bataille fut celle du sang.

    Les glaives sur son parcours

    Taché de l’acte en cours

    Attendent là , sans recours

    Le moment de leurs retours.

    La chair à vif , pitance offerte

    Aux dieux du ciel, gages de leurs perte,

    Aiguise le regard ,la vision entrouverte

    D’une âme à l’instant inerte.

    Déchiqueté par l’appétit des corbeaux

    Repas gracieusement prisé par assaut

    Répétant la bataille pour chaques lambeaux

    Dans un déchaînement de cri et d’actes bestiaux.

    Nos regards se croisent sur cette image qui m’effraie

    La forme est elle que la peur réside à jamais

    Dans cet affront ,là où la mort se satisfait

    De nos déchirement perpétuel, elle est aux aguets.

    La sol en est imprégnée, de cet odeur, de cette fratricide destinée

    Qui en serrât pour l’éternité, dans sa chair imprégné

    Aux attentes , prostrée dans la noirceur maculée

    Qui nous glisse inexorablement vers l’obscurité .

    Le pourrissement de nos os, en est le prix

    Jamais ne sous estime mon ennemie

    Que nos joutes soient tel l’infamie

    Plaie béante d’une longue agonie .

     

    Suis je encore en ce monde qui s’éteint avec moi

    Les bruits me semble si lointain à présent, à mi voix

    Je m’évanouis dans cet épais brouillard , curieux endroit

    Où mes restes funèbres seront le guide de mon trépas.

    Le combat fut mortel

    Et ma destinée sans pareil

    La fin annoncée est éternelle

    La sentence est bien réelle.

     

    ph

     

     

  • Je suis toute guerres dehors

    JE SUIS DE TOUTE GUERRES DEHORS

    LA SOMME DE MA VIE EN SERA LE TRIBU,

    SEUL ET SANS COURAGE JE LE CRU

    QU’ELLE NE FUT LIER A MON SORT.

    LE RESPECT EST LAS DE MON ETRE

    JE NE LE TENAIS PAS EN MAIN,

    COMME UNE BLESSURE QUI INQUIETE

    QUI SE REVEILLE AU MATIN.

    JE NE PUIS AUJOURD’HUI DIRE

    ET C’EST BIEN LE PIRE,

    QUE CE TEMPS S’ECHAPPE , NON SANS ACQUERIR

    LE TROUBLE FAIT D’UN SEUL SOUPIR.

    NE VIVANT QUE DU POIDS DE MES ERREURS

    LA NUIT NE SOULAGE PAS TOUTE MA DOULEUR,

    MES SONGES PERCENT DU GLAIVE, MON COEUR

    ET LE MATIN S’EVEILLE MA PEUR.

    QUI VEUT SE NOURRIR DE L’INCERTAIN

    RENVERSE CET OR ET CET ETAIN,

    QUAND CETTE FLAMME SURGIT, PUIS S’ETEINT

    ET COUVRE L’AME D’UN VOILE SEREIN.

    PUIS CES ETINCELLES DE CE SAVOIR

    EMBRASSE LE CONTENU DE L’ENCENSOIR,

    BRULANT AINSI TOUT LES ESPOIR

    DE RETROUVER EN SOI , CETTE AME NOIRE.

    QUE L’ALCHIMIE NE SOIT QUE CE GUIDE

    ACCEPTE SA PROTECTION, FAIS EN TON DRUIDE,

    DE SA CONTRADICTION, EFFACE LES RIDES

    PUISE EN ELLE LA CONNAISSANCE AVIDE.

    QUE PUIS JE PUISER DANS CET ABIME

    LORSQUE MA PEUR DÉPANT D’UNE RIME,

    DOIS JE Y CONSACRER LE CRIME

    OU BIEN QUE LE SORT NE NOUS DÉCIME.

    LE FROID EST ENTRÉ

    PLUS DE DOUCEUR, PLUS DE BONTÉ

    QUI PEUT BIEN M’EN ACCABLER

    EST CE LA MORT QUI EST PRESSÉE.

    REFUSANT AINSI LA BLANCHEUR DU LINCEUL

    DEVENU A PRESENT IMMOBILE ET BIEN SEUL

    CE SILENCE EST PESANT , ACCERER COMME UN ÉCEUIL

    DE MON CORPS RESTE A PRESENT MON SEUL DEUIL.

    CARESSE DE L’ABSOLUE

    REFLET INTENSE DE L’INCONNU

    ASPIRE A ÊTRE ,MON CORPS NU

    QUI ALORS L’AURAIT VRAIMENT CRU.

    L’ÉGNIME NOUS L’AVONS EN NOUS MÊME

    LA REPONSE N’EST JAMAIS LA MÊME

    POURTANT LE SOLEIL BRILLE PAREIL

    ET LA LUNE EST COULEUR VERMEIL.

    ph

  • Kâma Sûtra

    J‘ai acheté le Kâma sûtra,

    Pour dirigé tout nos ébats.

    J’ai effeuillé le Kâma sûtra,

    Le caressant de mes longs doigts.

    J’ai écorné le kâma sûtra,

    Pour mieux m’y retrouver , c’est cela.

    J’ai consumé le Kâma sûtra,

    Et oui rien que pour toi.

    Et toi, toi qu’est ce que tu fais pour moi,

    Hé oui tu m’aime et tu n’as pas besoin de ça.

    Cette page vient de ce refermer,

    Sur l’affaire à peine dressée,

    Pas un chapitre ne fut épargné

    Pas une gravure ne fut oubliée.

    Devant autant d’ampleur, le sort en est jeté

    Comment faire devant tant d’aparté.

    Et de ses mains qui se sont sacrifiées ,

    Mon âme à cette heure en est damnée .

    J’ai relâché cette amertume

    Qu’y me met face à la lune,

    Donnant ainsi toute ma fortune

    Trésor caché dans ces belles prunes.

    Puisard de toute l’humanité

    Serment de foi lui est dédié

    Mon cœur chavire , rien n’est caché

    Pourtant je risque à tout avouer.

    Tant d’énergie et de défi à relevés

    Qu’une folie vient tout gâchée

    Se retrouvant seul à contenté

    Le seul plaisir qui soit donné.

    ph