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Poèmes et Pensées - Page 46

  • Considération de l'art

    Que doit on entendre par consécration de ses pairs lors de l’événement qui conduit à la place que l’on convoite depuis tant d’années. Est ce que ce temps travaille pour nous où bien toutes ces intentions ne sont elles au demeurant futiles. Comme pour placer la mélodie parfaite et que la meilleure des synchronisation soit la révélation du parfait concept musical. Est ce que l’afflux de publicité ne met pas en péril la véritable identité de cette imbrication musicale, la sortant de son véritable concept. Les coups de boutoir médiatiques sont comme des coups de semonces, avertissements d’un temps révolu, et puise dans le passé de nos blessures à peine refermées, ce désir de souffrance. L’art se prostitue au nom de la sainte révélation auditive et se vautre dans le lit acoustique de la masse attentive à la substitution vibratoire qu’on lui sert à chaque minute de sa pauvre existence. La muse est ainsi disséqué, débité et vendu en tranche pour le meilleur du pire. Le serpent monétaire à enfin gober sa proie, et il digère ce succès qu’il convoite depuis si longtemps. Les marchands du temple musical sont assis à la table du seigneur de la pop et celui ci distribue les dividendes aux actionnaires, puis se régale de cette aubaine et fructueuse rentré de capitaux. Ou est le véritable labeur musical et comment se fait il que nous soyons arrivé , à nous enfermer dans cette citadelle inhumaine , où la créativité ne tient plus qu’à une caution marginale et que le sons ne se fabrique que sur ordinateur, peut on encore parler de musique et somme nous encore musiciens. Faudra il un miracle, pour que ressorte des oubliettes le véritable langage musical. Enfin ils nous restent les maux des mots.

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  • Déluge de feu

     

    Chargé de napalm, je largue les bombes

    Et le souffle sidéral envahit les tombes.

    Le regard écourte sa vision d’horreur

    Et le pied de la vengeance se pose sur le sol , juste à l’heure.

     

    Plus rien ne sera , plus rien n’est pareil

    Et la mort sur toi d’un coin d ‘œil , veille.

    Et tu trouve cette vie , replier sur elle même

    Planquer là  dans ton corps en un curieux dilemme.

     

    A l’abri des tourbillons de cet ouragan qui ravage

    Devenant le principal acteur qui arrache avec rage

    Lacère ce brouillard épais par cette folie destructrice,

    Vole, vole amas de chair rejoint ta mère créatrice.

     

    Qui vient poser cette requête à l’intention des jours meilleurs

    Sous le halent des embruns , puissance qui submerge le leurre

    Mirage d’un miracle qui sublime l’attente d’une accalmie

    Projette dans un incroyable futur le pire fardeau qu’est cette hérésie.

     

    J’entend ce que vous ne voulez voir

    Je parjure vos attentes bardées de pouvoirs

    Et rien de plus probant ne suffirait à vous aimer

    Si dans mon cœur , ma chair ne serait damnée .

     

    Les mots sont ils plus importants quand notre fin s’approche

    Et le choix de leurs poids n’usent ils pas de reproche

    Sont ils le message d’une certitude

    Où l’attitude d’une servitude.

     

    Seul , responsable de cette tragédie

    Mon visage reflète l’immense dépit

    Mon âme ne retrouvera ce repos éternel

    A l’unique pardon pour cette action criminelle.

     

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  • Qui que nous soyons...

    Qui que nous soyons, notre envie est plus forte que tout

    C’est en cela que consiste à poser la question : Que désirons nous ?

    Savoir si la ressemblance est bien celle là

    que les dommages de cette vision ici bas

    Nous poursuivent , pour devenir le résultat de notre décadence

    Sans être sur que le miroir le cet inconnu aspire le fondement.

    De notre hérésie , puisse en son nom sublimer la religion

    Et définir le réceptacle de la folie comme son précepte .

    Petite nonne n’as pas envie de dormir

    La peur est son linceul

    Petite nonne sous la rafale respire

    La mort en est son deuil.

    Le sourire est souvent de glace

    Où la peur bien à sa place

    L’horreur rugit des profondeurs

    Ne laisse aucune chance , la mort.

    Petite nonne dans cet abri

    Compte à quel prix

    La folie de l’homme ici bas

    S’étire , avant de d’imploser en petits tas.

    Dans cette atmosphère de crainte latente

    Les mots sont remplacer par des ordres

    Les cris se partagent avec les sanglots

    Le sang devient ce tapis vermeil, et je cris !

    Petite nonne recherche dans son cœur

    La paix pour partager sa chaleur.

    Qui veux vraiment la paix

    Et non la guerre.

     

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