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Poèmes et Pensées - Page 47

  • Suis je troublé ?

    Comment exprimer tant de bonheur

    En me délectant devant tant de splendeur

    Quand de mon regard émerveillé

    Je n’ai de cesse de contempler.

     

    Vous charmantes créatures

    De vos formes et cambrures

    Provoque l’émoi, la déchirure

    Devant votre image en gravure.

     

    Pourrais je de mon profit

    Vous observer sans bruit

    Vision de rendez vous secret

    Ici le charme en est concret.

     

    Comment vous remercié pour ce spectacle

    Où chaque moment est un miracle

    Puis la réalité vous bouscule ainsi

    Mon dieu que l’homme est petit.

     

    La passion doit elle se limiter au seul choix

    D’une trajectoire où le cœur n’est plus roi

    Et qui pourrais aujourd’hui concevoir

    Que la vision ne devienne illusoire.

     

    J’aimerai que ce doux ciel vous ressemble chaque jour

    J’y baignerai mes yeux comme langage d’amour

    Et sur l’écume de vos cheveux resplendissants

    J’y allongerai mon âme et mon esprit d’enfant.

     

    Mère, c’est en toi que je puisse l’origine de mon nom

    Et chaque instant nourrie cette passion

    Car maintenant je jette mon corps à tes pieds

    Pour devenir l’atmosphère qui t’est destiné.

     

    C’est en vain que je cours vers des chimères

    Et au fond de vous , vous n’avez que faire

    Vos actes sont tel l’impitoyable poignard

    Voilà pourquoi votre amour est si rare.

     

    Pour cette raison , me voici comme un lion en cage

    Savoir quel en seras le véritable message

    Partageant d’un seul coup cette confession

    Et l’acte rare , sublimant cette folie en exception.

     

     

    Que dois on faire des plaisirs solitaires

    Les laisser de coté, pour bien faire

    Ou bien en d’autres mots, profiter

    De ce que la vie nous a confier.

     

    Et rien de tel pour la santé.

     

    ph

  • Job apocalypse 80

     

    Je trempe mon pain blanc dans le bol de l’infini

    Univers sans trace et latent, où rien ne ce passe ici

    Déboule vers l’absurde où est écrit l’origine des mots

    Injures, cris basculant vers ce monde distillant les maux.

     

    De cette vision qui n’est plus un parjure

    Le sang nourri les dieux , il en est que plus pur

    Que cette couleur à cette absence d’état

    Demeure le lapsus, proverbe d’un émoi.

     

    Suis je encore sur de cette vérité

    Plus rien à ce moment n’est calculé

    Comment puiser la force qui se meurt

    Quand cette attente , est ce là le leurre.

     

    Qui pourrais encore parler de sagesse

    Quand rien ne transforme cet hommage en liesse

    Le cœur n’est plus seul responsable de cette méprise

    Comment et quel oreille aimerai que l’on lui dise.

     

    Les jeux du cirque ne sont plus comme avant

    Et ce flambeau qui crépitent nous rappelle ce serment

    L’horreur que l’on traîne devant cette foule qui acclame

    Alimente cette douleur qui deviendra l’unique drame.

     

    Seule la preuve de cet incommensurable dialogue

    Entre les clones d’un univers et leurs discours apologue

    Dans cette arène ou les coups se mêlent , entrechoque les âmes

    Déversoir du liquide amer , fiel qui résulte d’un blâme.

     

    Je ne pourrais étancher ma soif de savoir

    Comment pourrais ne plus encore y croire

    Le peu d’année qu’il me reste à vivre

    En serviteur du mot, pour vous le dire.

     

    ph

     

     

     

     

  • La destiné

    Plus j’avance et plus la vie me pousse vers la sortie

    Pas comme un coup de pouce, celui que l’on aurais envie

    Elle alimente la perdition de ce sommeil sans revenir

    Cachant ainsi le peu d’espoir de cette détresse pour en finir.

     

    Puis d’un puissant revers qui vous assomme d’un coup

    Elle me précipite à terre , et je pleure à genoux

    Mon regard se lève pour implorer son pardon

    Cette faiblesse qu’elle tolère et absout cet affront.

     

    Dois je en perdre le sourire, devant tant de naïveté

    Je crois bien qu’il faut en rire, de ce sort ainsi jeté.

    Feindre de ne s’intéresser au spectacle de ma mort

    Pour en détourner à jamais le destin qui me dévore.

     

    Il n’y à maintenant que les morts qui m’intéresse

    Ils errent en force dans ce cimetière sans cesse

    Car devenant à l’avenir mes prochains compagnons

    Je porte en moi l’usage de leurs propre noms .

     

    Ma nouvelle patrie sera la fournaise de l’enfer

    Et à l’instant ou brûlera mon âme, je n’aurai que faire

    De vos cantiques , de vos psaumes, de vos futiles chants

    Punis de l’hérésie, incroyable fardeau des vivants

    .

    Est ce encore une plainte avide de prose

    Comme ce mal en sursit qui en est la cause

    Bouscule de toute attente , vers la folie de cet esprit

    Nébuleuse qui dévore le peu de reste de cette vie.

     

    Croyant frapper dans cette main qui me donne la victoire

    Je me cherche encore , dans ce brasier unique le reste d’un espoir

    Le tête pleine de cet idéal qui me pousse vers le néant

    Je lâche enfin le peu d’espoir qui me garde ici présent.

     

    ph