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Poèmes et Pensées - Page 44

  • Rien de nouveau

    Comment juger de si peu de valeur,
    Car un sou est un sou de labeur.
    Plonge ta main au fond de ma bourse
    Tu l’estime à quel niveau cette source.

    Qui et de quel droit somme nous ainsi taxé
    Que d’écu à même nous nous voyons à verser
    Et quand bien cela est une obligation volontaire
    Pour qu’elle raison nous devrions nous taire.

    Comme les époques ce ressemble à ce point,
    La misère au rendez vous du quotidien
    Qui en est responsable face à cette démesure
    Ou l’on prend à celui qui travaille si peu où si dur.

    Il fut un temps où la république parlait ainsi
    Que ce temps révolu, loin du pain moisi
    Ou la nation n’était plus qu’une référence
    Plus de monarchie à se bourrer la panse.

    Mais démocratie, tu nous à menti,
    Les Nanti l’on pris
    Le pouvoir et le fric aussi.

    PH

  • Paradoxe

    Doux pays comme on te l’as souvent dis
    Cette politique à fait de moi ton ami
    Je n’ai d’attrait qu’à te plaire
    Ne fusse que l’on me considère
    Comme créature celle que l’on nomme cerbère.
    Mes paroles sont elles si gauches
    Blessant ainsi nobles esprits, et de bonne cause.
    Que de ma droiture digne d’inertie
    Reflète l’idée d’actes maudit.
    Qu’il en soit ainsi et que même si l’histoire
    Fasse de moi le tartufe de ce siècle
    Je serais encore plus digne d’y paraître
    Et si une opinion ne se dégage de cette attitude
    Le poids pesant me dirigeras à ce moment vers la solitude.
    Puis je enfin te faire comprendre que mes maux
    Ne seront de juste cause , ainsi résonne ces mots.
    Ph

  • Idylle

    Ma chère idylle

    Ton rire m’émoustille

    J’aimerais me retrouver dans tes bras

    Espérant tronquer tout mes rêves d’enfants.

     

    Te chatouiller la plante des pieds

    Apres les avoir soigneusement lavées

    Pour n’avoir de cesse de les caresser

    Jusqu’à même comme un fou, les embrasser.

     

    M’enivrer dans la chaleur de ton cou

    Te faire des délices, un peu partout

    Explorant ta nébuleuse au goût de miel

    Pour me gaver de ton sommeil.

     

    Puis pour te retrouver de bon matin

    Eparpillé , statut originelle d’une miette de pain,

    Amoureusement tu me ramasse dans ta main

    Je te nourris dans l’antre de mon destin.

     

    Ose tu croire que cette vie en soit la cause

    Qu’un reflet que l’on dit être autre chose

    Tu aimerais que ce temps dévale nos tourments

    Et que nos pleurs nous bousculent vers l’avant.

     

    A qui pense tu dédier cet amour pour la vie

    Quand tu ne te conforte que dans les cris

    Mais c’est seulement le bruit d’une porte close

    Maintenant tu as bien mériter ta dose.

     

    Enfin douce Idylle, que voilà

     

    Ta robe n’est pas de cette pure soie

    Celle qui laissait paraître notre émoi

    Ce rouge à lèvres en est que trop vermeil

    Tu parle, je pense et c’est toujours pareil.

     

    Mais qu’est que tu attends de moi

    Je ne serais jamais ton prince, ton roi

    Que d’aventure de mes mains fripées

    De ces amants d’âmes n’attend pas de quartier.

     

    Je laisserai l’empreinte de ma reconnaissance

    En ton sein délivré de la joute de mon silence

    Et nous goûterons ensemble à cet impitoyable miracle

    Sans avoir peur d’être l’auteur de notre spectacle.

     

    Car cette vieillesse d’un seul coup, nous rattraperas

    Nous laissant las de l’inconscience débité en petits tas

    Deux vieilles idylles resté à cœur ouvert

    Digéré par toute une armé immonde petits vers .

     

    Quand le chant n’est plus en quête d’unisson

    Puis je encore crier , réalisant la puissance de ton nom

    Le ciel aura enfin compris que dans cet espace ouvert

    Ce droit de regard et nous jugeant comme grabataires.

     

    ph