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  • La destiné

    Plus j’avance et plus la vie me pousse vers la sortie

    Pas comme un coup de pouce, celui que l’on aurais envie

    Elle alimente la perdition de ce sommeil sans revenir

    Cachant ainsi le peu d’espoir de cette détresse pour en finir.

     

    Puis d’un puissant revers qui vous assomme d’un coup

    Elle me précipite à terre , et je pleure à genoux

    Mon regard se lève pour implorer son pardon

    Cette faiblesse qu’elle tolère et absout cet affront.

     

    Dois je en perdre le sourire, devant tant de naïveté

    Je crois bien qu’il faut en rire, de ce sort ainsi jeté.

    Feindre de ne s’intéresser au spectacle de ma mort

    Pour en détourner à jamais le destin qui me dévore.

     

    Il n’y à maintenant que les morts qui m’intéresse

    Ils errent en force dans ce cimetière sans cesse

    Car devenant à l’avenir mes prochains compagnons

    Je porte en moi l’usage de leurs propre noms .

     

    Ma nouvelle patrie sera la fournaise de l’enfer

    Et à l’instant ou brûlera mon âme, je n’aurai que faire

    De vos cantiques , de vos psaumes, de vos futiles chants

    Punis de l’hérésie, incroyable fardeau des vivants

    .

    Est ce encore une plainte avide de prose

    Comme ce mal en sursit qui en est la cause

    Bouscule de toute attente , vers la folie de cet esprit

    Nébuleuse qui dévore le peu de reste de cette vie.

     

    Croyant frapper dans cette main qui me donne la victoire

    Je me cherche encore , dans ce brasier unique le reste d’un espoir

    Le tête pleine de cet idéal qui me pousse vers le néant

    Je lâche enfin le peu d’espoir qui me garde ici présent.

     

    ph

     

     

  • La Purification

    La passion doit elle ce limiter au seul choix

    Où à quelques formules que l’on conçoit

    Pour que sa trajectoire prenne le risque sans savoir

    Sans se corrompre de cet esprit qu’est le concevoir

    Qui pourrais le comprendre aujourd'hui

    Quand de mon seul regard je poursuit

    Cette étrange idée , représentant cette couleur éblouissante

    Je puise en elle la puissante douceur qui devient enivrante.

    Puis cette distance qui écume ma passion

    Cette mer ,dont je vous tairais le nom

    De cette folie qui dans le tourment arrache mon cœur

    Puis dans le brasier de la douleur, se consume à terre

    Puis dévalant cette colline, pris par l’élan de mon désir

    Les buissons ardents de la vie que mon envie déchire

    De mon pied , je prend le risque de fouler l’atmosphère

    Le porte est ouverte aux rites dont l’humain n’a que faire

    La douleur de ton absence devient comme une plaie ouverte

    Ou l’éponge gorgé du vinaigre de cette affreuse découverte

    Je me retrouve dans cette démesure où tout est immaculé

    Restant sublimé comme un simple miraculé

    Prêchant l’apocalypse , je me dirige vers les abîmes

    Quand chaque prière qui n’est que le reflet d’une rime

    Ce mélange infime de cette grandeur de la peur

    Où chaque regret n’est que le cri d’une sœur

    Comment pourrais encore lever les yeux

    Pour attendre que l’acte promis des dieux

    Ne vienne endeuiller les rivages ténébreux

    L’amoncellement de nos corps enlacés

    Sur la terre de ses âmes répudiées

    Je pose le genou gage de ma soumission

    Echange de cette sentence en acte de purification

    Conscient que la mort me guette,

    Aujourd’hui elle s’apprête

    M’observant , immobile dans l’ombre

    Prête à sortir de cet univers sombre

    Me désigne comme sa proie,

    Le doigt pointé vers moi

    La loi, celle du plus fort

    Tel en sera mon sort

    Sur le chemin où tout est perdu

    Les anges sont à nouveau déchus.

     

    ph

     

     

  • Sa Liberté

    Hé, ma sœur

    Est ce la frigidité qui t’accompagne

    Que dis tu à cette joie de vie qui te réclame ?

    Hé , ma sœur

    Cette liberté que tu as perdu

    Ne cherche pas dans l’imaginaire vertu

    Que dis tu de ces batailles que l’on ne défend plus ?

    Hé, ma sœur

    Dis moi tu pense encore à ce passé

    Comme si un sort en est jeté

    Que dis tu de savoir que le rire n’est plus ?

    Hé , ma sœur

    Tu te laisse gagner d’un paraître

    Ou seul les hommes décide de ton être

    Que leurs dis tu pour paraître bien sage ?

    Hé, ma sœur

    Si réellement ont t’avais tromper

    Que tout les mots sont des leurres en fait

    Que pense tu donc de cette destiné ?

    Hé, ma sœur

    Comment réagi tu à tant de mépris

    Que reste t-il de tes envies

    Fait ce que l’on te dis.

    Hé, ma sœur

    Le tableau est bien noir

    L’amertume est de pair

    Et il te faut te taire

    Hé, ma sœur

    Bonne chance pour la suite

    Car ta destiné en est bien triste

    Moi , ma religion est l’altruisme.

     

    ph