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Poèmes et Pensées - Page 9

  • Essai 25 aout 2011

     

    Le ciel c'est obscurci et le vent prend de l'ampleur

    La pluie commence à tomber me faisant songer à ses pleurs

    Qui ruisselle sur le visage de cette femme sur le quai de cette gare

    Ou tant de souvenir , tant de passion font chavirer cet âme qui s'égare.

     

    Les départ ne sont pas des moments tendre

    Il faut bien si faire et surtout attendre

    Que le retour se fasse ainsi

    Que ce soit la-bas ou ici.

     

    Les chemins se croisent ou se rejoigne dans le dédale d'une vie

    Bousculant ainsi tout nos sentiments pourtant bien à l'abri

    Nous laissant un jour rempli de cette sombre amertume

    Des lendemains ou nous exhibons nos cœurs plein de rancune.

     

    L'attachement n'est pas un fin en soit

    L'amour n'est rien si on le doit

    La fin n'auras qu'à prendre ce qu'on lui doit

    J'ai mal ainsi, est ce pareil pour toi.

     

    PascalH

  • Essai 24 aout 2011

     

    Le déchaînement de ton corps tel une tempête me transporte

    Et quand toutes mes sensations qui se cristallise et te porte

    Me paralyse devant cette éventualité devant tant de désir,

    Quand se mélange l'envie et l'irréalité défendu du plaisir.

     

    Je suis à l'écoute et profondément ému par l'origine de tes sens

    Me délecte de ses moments immuables, apologie que tu encense

    Marquant avec cette braise qui alimente le feu de ton amour

    Ma chair du sceau de ton appartenance et cela pour toujours.

     

    Sache que ses cendres dont j'en suis l’hôte aujourd'hui

    N'aurons pas d'avenir sans qu'une idylle en soit le fruit

    Pour que le temps fasse que nos âmes ainsi exaucées

    Nous ramène à l'extase de notre union ainsi retrouvée.

     

    Et de cette mort qui ne sera que le prolongement d'une vie incertaine

    Plongeant vers cet univers où les êtres vont mais ne reviennent

    Que de cet infini dont le temps n'as pas d'emprise sur nos mirages

    Déclare qu'il en soit ainsi et que ce chemin soit celui du partage.

     

    Puis à nouveau retrouvant l'être désiré et aimé

    En se détournant de l'emprise des fantômes du passé

    Redessinant notre vie sur le papier d'une existence nouvelle

    Sans que rien ne puisse bouleverser ce moment sans pareil.

    PascalH

  • Essai 18 aout 2011

     

    Ma mort est déjà à ce jour si bien programmée

    Qu'elle en devient unique et s’imprègne en mes fibres

    Depuis ma naissance elle attend patiemment cette heure

    Désignant du doigt la seconde désignant cette fatalité.

    Elle se rit de mes maux, de mes peurs, de mes angoisses

    Insidieuse elle est la fin et le début me suivant à la trace.

    Comment peux on s'en conjurer et retrouver ainsi la face

    Devant tant de mots que l'on laisse agir comme une farce.

    Et pourtant la vie s'écoule et s'agite imperturbable vers l'oubli

    Volant tout espoir à ce corps qui n'en finit pas de vieillir.

    Si tu doit devenir la maîtresse de mon âme ne te cache pas

    Sachent que mes rêves seront plus fort que ton règne ici bas,

    Et même si tel le couperet quand le moment sera venu

    Je te jetterai à la face mon mépris puisque tu m'as confondu.

    Sache que ce précieux temps qui s'évapore malheureusement ainsi

    N'appartient qu'a ce vide que chaque jours nous remplissons

    Et bien que règne la confusion dans l'ordre de choses d'ici.

    Nos regard se croisent sans que nous nous voyons,

    Plus rien à part cet accord que nous aurions convenu

    Ne tranche le fil d’existence de ce moment inconnu,

    Puis sans donner suite au simulacre d'une délivrance

    Je pose mes pieds sur le rebord de ta potence.

     

    PascalH