Ma main glisse sur ton visage pour façonner le contour
Et sur tes lèvres mes doigts apaisent leurs envies
Ils dessinent comme un langage, un dialecte d'amour
Que nous serons seul à peindre sur nos désirs inassouvies,
Puis j’entreprends de continuer avec délicatesse mon périple
Galbant ainsi la courbe d'une douceur d'un cou à ma merci
Pour mieux sentir le flux souterrain plaisir qui t'émancipe
Dans le creux de ma paume le battement de la vie adoucie,
Mais je ne puis en rester là , car ce n'est que de découverte
Qu'un corps s'offre à ses sens et s’approprie son propre plaisir
S'abandonnant ainsi à la passion qui rythme son être
Et sublime en sa couche l'union et l'enlaçant pour l'anoblir.